Quelle solution de financement pour investir dans l'immobilier ?

Investir dans la pierre représente l’un des meilleurs placements à faire aujourd’hui étant donné que la valeur d’un bien immobilier augmente au fil du temps. Néanmoins, financer en fonds propres l’acquisition d’une maison ou d’un appartement est relativement compliqué c’est pourquoi la plupart des investisseurs choisissent de souscrire à un prêt immobilier.

Le prêt immobilier, une valeur sûre pour investir dans l’immobilier

Diversifier un patrimoine, placer son argent, préparer la retraite, profiter de la défiscalisation immobilière, générer une plus-value sur une revente... il existe une multitude de raisons qui peuvent pousser une personne à investir dans l’immobilier. L’une des principales difficultés rencontrées pour concrétiser le projet concerne le mode de financement du bien. Car à moins d’avoir une épargne bien généreuse ou d’avoir hérité d’un gros héritage, il est difficile de financer en fonds propres l’achat d’un bien compte tenu de son coût très élevé. La solution la plus courante est alors de souscrire à un prêt immobilier qui va permettre de profiter de l’effet de levier. L’investisseur peut ainsi devenir propriétaire sans avoir à payer cash, ce qui lui permettra de placer son capital personnel dans d’autres supports. D’ailleurs, il est à rappeler que l’acquisition immobilière représente le seul placement qu’une banque s’autorise à financer.

Elle refusera de prêter des fonds pour acheter par exemple des actions. L’avantage d’utiliser le prêt immobilier est que le taux de rendement brut du placement s’avère plus élevé que les taux d’intérêt à verser à la banque. Cela signifie que l’investisseur reste bénéficiaire même s’il doit s’endetter pour acquérir le bien. Mais pour que l’opération soit un succès, encore faut-il choisir le bon type de crédit. Il existe principalement deux formules : le prêt amortissable et le prêt in fine. Le crédit immobilier amortissable s’adresse aux personnes moyennement imposées et consiste à rembourser le capital et les intérêts en simultané en plus de l’assurance emprunteur. Le prêt in fine pour sa part a un fonctionnement différent. Au cours de la vie du crédit, l’emprunteur s’acquitte uniquement des intérêts ainsi que des primes d’assurance. Ce n’est qu’à la fin de l’opération qu’il doit verser la totalité du capital emprunté.

Les dispositifs pour l’investissement locatif

Investir dans l’immobilier surtout locatif est source de divers avantages notamment du point de vue fiscal (détails disponibles sur Assurément Invest). En effet, dans l’optique de relancer le marché de l’immobilier face à la pénurie d’habitation, le gouvernement a mis en place des dispositifs de défiscalisation qui profitent aux investisseurs. Parmi les plus connus figure le dispositif Pinel remplaçant la loi Duflot qui permet d’accéder à une réduction du montant de l’investissement jusqu’à 21%. Pour être éligible, le logement neuf acquis doit être mis en location 6, 9 ou 12 ans.

L’achat d’un bien locatif meublé générant annuellement plus de 23 000 euros de revenus permet d’accéder au statut « loueur en meublé professionnel » (LMP). Ce dispositif s’adresse uniquement aux investisseurs inscrits au RCS et enregistrant des recettes fiscales supérieures à 50% de leurs revenus annuels. Grâce à cette solution, ils profitent d’un remboursement de la TVA sur le coût d’achat du bien, un amortissement fiscal tout au long du crédit immobilier ainsi qu’une déduction totale des déficits d’exploitation.

Dans l’optique de sauvegarder le patrimoine, les pouvoirs publics ont également créé la Loi Monuments Historiques. Elle vise à pousser les investisseurs à rénover ou entretenir des biens classés « Monuments Historiques ». Le bâtiment en question peut être mis sous location, mais il peut également servir d’habitation au propriétaire. Ce dispositif permet de défiscaliser toutes les dépenses engendrées sur les travaux de rénovation du monument.

Sur la même base que la loi Monuments Historiques, la loi Malraux permet également de bénéficier d’une réduction d’impôts grâce à l’achat et la remise en état d’un bâtiment ancien situé dans un secteur sauvegardé.