L’acquisition d’un appartement de 150 000 euros en fonds propres s’avère relativement complexe sauf pour les héritiers ou les personnes détentrices d’une épargne importante. C’est pourquoi la plupart des futurs propriétaires choisissent de souscrire à un prêt immobilier. Dans ce domaine, il faut savoir qu’il existe différents types d’emprunts adaptés aux besoins et au statut de l’emprunteur. Lequel choisir ?
Le prêt immobilier amortissable, un classique
Le choix d’un crédit logement est guidé par de nombreux critères à commencer par la nature du projet d’achat : est-il question d’un investissement locatif ou plutôt de l’acquisition d’une résidence principale ? Le type de bien à acquérir va aussi jouer sur la balance et le choix ne peut se porter que sur deux options : l’achat dans le neuf ou dans l’ancien. Enfin, le type de crédit à choisir va aussi dépendre du statut de l’investisseur. S’il est par exemple question d’un professionnel, il existe des prêts qui lui sont spécialement dédiés. Dans tous les cas, si l’idée est de miser sur l’emprunt le plus classique, rien ne vaut un crédit amortissable à rembourser progressivement durant toute la vie du crédit. La mensualité d’un prêt amortissable est constituée de deux éléments principaux : le capital ainsi que le taux d’intérêt. Tous les mois, l’emprunteur devra aussi s’acquitter d’une assurance emprunteur destinée à le protéger contre les conséquences d’un accident de la vie : décès, invalidité, incapacité, chômage, etc. À noter que le prêt amortissable peut aussi prendre plusieurs formes. Il existe par exemple le prêt lissé qui consiste à aménager les remboursements du crédit immobilier par rapport aux remboursements d’autres emprunts de façon à conserver un taux d’endettement raisonnable jusqu’à la fin des échéances. On retrouve aussi le prêt hypothécaire qui est garanti par une hypothèque ou encore le prêt modulable permettant de faire baisser ou d’augmenter le montant des mensualités pour qu’il s’adapte aux variations des revenus du ménage.
Qu’est-ce que le prêt in fine et le prêt relais ?
Les investisseurs locatifs ou ceux qui souhaitent créer un patrimoine peuvent se tourner vers le prêt in fine pour acquérir leur appartement à 150 000 euros. Son mode de fonctionnement est totalement différent de celui du crédit amortissable puisque tout au long de la vie du crédit, l’emprunteur s’acquitte uniquement des intérêts ainsi que des primes d’assurance. La totalité du capital emprunté pour sa part est remboursée au cours de la dernière mensualité et doit être versée en une seule fois. Étant donné que le paiement de ce capital ne se fait qu’en fin de prêt, l’investisseur doit impérativement se constituer une épargne. D’ailleurs, une garantie conséquente généralement sous forme de nantissement est exigée par la banque avant d’accorder ce genre d’emprunt.
Autre forme de crédit immobilier de plus en plus connu : le prêt relais qui est utilisé dans le cadre d’un chassé-croisé entre revente et achat. Il permet à un emprunteur d’acheter son appartement sans être contraint d’attendre la vente de son ancien logement. Lorsque ce dernier a enfin trouvé preneur, l’emprunteur utilise les fonds perçus pour rembourser son prêt relais.
Les prêts aidés pour financer l’achat d’un appartement
Le gouvernement a prévu un certain nombre de « prêts règlementés » destinés à favoriser l’accession à la propriétaire et accessibles uniquement sous conditions. Le Prêt à taux zéro constitue certainement l’un des prêts aidés les plus connus et a été mis en place pour faciliter l’acquisition d’une résidence principale. Il a l’avantage d’être cumulable avec d’autres crédits immobiliers.
Par ailleurs, il est également possible d’opter pour un prêt accession sociale qui a été créé par l’État en partenariat avec certaines banques. Il permet de financer sur 30 ans une partie ou la totalité d’un bien immobilier.
Dans la catégorie des prêts aidés qui permettent d’obtenir jusqu’à 100% des montants requis pour l’achat d’un appartement figure le prêt conventionné donnant droit à l’allocation logement et accessible sous conditions de ressources.
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